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« De nombreux habitants sont partis », Fethia Bekhti

Les courlis

Aux Courlis, Fethia Bekhti connaît, presque, tout le monde. Installée dans le quartier depuis dix ans, elle y a des amis partout. « Je suis arrivée d’Algérie en 2005. Mon mari, lui, est né et a grandi ici, alors nous y sommes restés. » Aujourd’hui maman de trois enfants, elle s’est entièrement consacrée à leurs jeunes années, avant d’entrer au centre socioculturel de La Baratte, il y a un an environ, en tant qu’adulte-relais.

 

« Le centre social, c’est ma deuxième maison »

 

« Je fais le lien entre les habitants et le centre pour leur présenter nos activités. J’anime trois ateliers : le bonheur des dames, le mardi après-midi, où les femmes se retrouvent pour discuter ; un atelier cuisine, un mercredi matin sur deux, qui permet d’échanger les différentes recettes selon la culture de chacune ; et un atelier parents-enfants, où le vendredi soir, les familles se retrouvent. J’aide aussi à remplir les papiers. Le centre social, c’est ma deuxième maison. »

 

D’ailleurs sa première, maison, est à deux pas de là, au 3, place Daniel-Chenut. « Des bâtiments vont être démolis sur cette place. Le quartier se vide. La fermeture de la Minirette, place du Grand-Courlis, a fait fuir les gens. Beaucoup de personnes âgées sont parties aux Bords-de-Loire pour bénéficier des commerces tout proches. Rien ne s’est implanté pour remplacer cette Minirette, le coiffeur a fermé lui aussi il y a un an et demi. Il reste le bar, la poste et Kasalina, le kebab, qui menace lui aussi de tirer le rideau. »

 

Même constat un peu plus loin, au pied de l’hôpital de jour. « Le médecin généraliste qui a son cabinet là partira en juin. » Pourtant, de belles fresques d’animaux sauvages égaient les murs, mettent de la couleur et de la vie dans le paysage. « Ce sont les ados du secteur jeunesse qui les ont dessinées. »

 

Un barbecue dans les jardins ouvriers

 

Pour les plus petits, il y a l’espace de jeux, au pied des immeubles. Un toboggan et la fusée de Tintin dans Objectif Lune. « Tous les parents se retrouvent là. C’est un bon moment de convivialité. » En arrière-plan, des jeunes jouent au foot au stade de La Baratte.

 

« Le week-end, on peut faire des promenades le long de la Loire ou aller aux jardins ouvriers, vers le boulevard Jacques-Duclos. Ici, ce sont toujours Les Courlis, mais il n’y a plus de HLM. Les pavillons individuels sont pour beaucoup occupés par des retraités. Pour les jardins, il faut demander au centre social pour les obtenir. On met aussi à notre disposition du matériel de jardinage, entreposé dans une cabane. »

 

Des jardins qui vont bientôt retrouver toute leur activité. « On y revient au printemps. Ça plaît beaucoup aux enfants. Les écoles Claude-Tillier et Jean-Macé ont même une parcelle ici. Tout le monde peut pique-niquer et un barbecue est organisé, une fois par an, par les référents-familles. »

 

Sylvie Robert

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Les Courlis

Les Courlis

Avec Fethia Bekhti

Photos : Christophe Masson

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